Richard Baillargeon

Réalisée à partir principalement de collections d’images trouvées et appropriées, l’œuvre se veut une exploration des virtualités narratives de l’image fixe. Les images (fragments de cartes postales anciennes, illustrations et fac-similés tirées d’ouvrages encyclopédiques et d’atlas, photos d’un album de famille anonyme et images de la presse) sont organisées sous forme de polyptyques et sont entourées de constellations de mots présentées sous forme de mosaïques. Ces matériaux visuels hétérogènes, ainsi que les propositions textuelles indéterminées s’appliquent à explorer les chassés-croisés du sens et de l’affect. Entraînant le spectateur dans un récit où se mêlent le réel et la fiction, le propos du travail se voit sans cesse déporté vers un espace métaphorique où vacillent les repères et s’estompent le connu.

L’œuvre comprend 9 polyptyques et 5 constellations de mots. Une publication intitulée Marge et chansons présente l’œuvre et ses polyptyques ainsi qu’un ensemble de textes dont la forme s’inspire du journal d’atelier.